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Avantages et défis de l’internalisation

lundi 19 août 2024

Avantages et défis de l’internalisation

ISTF / PROCERTIF Stand: K30
Avantages et défis de l’internalisation
L’internalisation de la production e-learning : une tendance émergente
L’enquête annuelle que l’ISTF mène depuis 10 ans met en évidence que les services formation se tournent de plus en plus vers une stratégie d’internalisation de la production des contenus de formation digitaux. En 2014, la production interne représentait 57% des contenus pédagogiques numériques, et jusqu’en 2022, elle progressait à un rythme plutôt tranquille : 59% en 2019 (2 points gagnés en 5 ans), 62% en 2021 (3 points de gagnés en 2 ans), 63% en 2022 (1 point gagné en 1 an). 2023 a été une année de forte accélération puisqu’elle a vu la part de contenus produits en interne monter à 72%, soit une croissance de 9 points en 1 an seulement. En 2024, cette part est estimée à 75%. 

Cette tendance reflète une nouvelle étape franchie pour la majorité des organisations vis-à-vis de la digitalisation de leurs formations. Nous en sommes à un stade où la transformation digitale du Learning n’est plus (encore une fois pour la majorité) un objectif, mais est belle et bien en cours voire déjà menée.

Autre chiffre clé de l’enquête qui appuie cette analyse : près de la moitié (48%) des répondants nous disent que s’ils devaient ne retenir qu’une seule priorité pour les formateurs en 2024, ce serait de créer des contenus digitaux, devant l’optimisation des pratiques d’animation des sessions synchrones présentielles ou distancielles.

Désormais, l’enjeu est donc d’accélérer pour répondre aux besoins de formation des collaborateurs qui sont de plus en plus variés, précis et rapprochés dans le temps. L’internalisation de la création de modules digital learning permet ainsi aux entreprises et organismes de formation de gagner en efficience car en premier lieu, ils peuvent « dégainer » de manière plus réactive qu’en faisant appel à des prestataires externes.

Les professionnels de la formation sont-ils prêts ?
Cela signifie que les équipes formation doivent encore progresser dans l’élaboration de modules e-learning, de vidéos pédagogiques, de podcast, etc… Deux enjeux se présentent alors : la nécessité de savoir de mieux en mieux utiliser les outils informatiques, mais aussi l’importance de maîtriser les méthodes de conception propres au digital learning.

Même si les outils génériques de types Powerpoint, Genially, Canva, ont des taux d’usages importants pour produire des contenus de formation asynchrones, il est vrai que les concepteurs quels qu’ils soient (formateurs, ingénieurs pédagogiques, concepteurs e-learning, digital learning managers, …), doivent être à l’aise avec l’utilisation du numérique. Pour embarquer des experts métiers par exemple, il ne faut pas que les services formation négligent leur montée en compétences informatique. Sans cela, ils ne passeront sans doute pas le cap des slides avec du texte et… du texte, avec n’importe quel outil, y compris les supers outils auteurs qu’on leur mettra à disposition.

Bien sûr cette prise en main d’outils doit être accompagnée, via des formations plus ou moins formalisées. Le seul et unique point indispensable pour une vraie adoption de l’outil, qu’ils soient formés avec un organisme de formation comme ISTF ou par des pairs, sera la manipulation régulière. Cela tombe bien, rappelons que l’enjeu est de massifier les contenus proposés.

Autre domaine de compétences indispensable : la méthodologie. On ne conçoit pas un contenu e-learning en reprenant tel quel le support d’une formation présentielle. On ne conçoit pas un module video learning en reprenant telle quelle un contenu du marketing. On ne conçoit pas une classe virtuelle comme on prépare une conférence. Ces différences d’ingénierie pédagogique, de techniques d’animation, sont les sujets phares des formations ISTF.

Enfin les services formation doivent absolument intégrer l’utilisation de l’Intelligence Artificielle (IA) à leurs pratiques de conception pédagogique. De plus en plus d’outils spécialistes du digital learning comme Storyline, Serious Factory, Edtake, intègrent directement des IA génératives à leurs fonctionnalités. Mais il ne faut pas négliger la puissance d’accélération que les outils génériques peuvent apporter aux projets digital learning : pour la création d’évaluations, de médias, de scripts, ils permettent de décupler la vitesse, tout en restant sur une stratégie d’internalisation. Ces usages s’apprennent, pour rester efficaces et pertinents, avec une conscience des problématiques RSE à intégrer aux projets. L’ISTF propose une formation courte et surtout très pratico-pratique pour accompagner les acteurs de la formation dans cette révolution : Intégrer l’IA à ses pratiques pédagogiques, au format 100% à distance, qui intègre notamment la scénarisation d’un dispositif assistée avec IA et la génération de medias à l’aide d’une IA generative (video, images, voix, …).

Les stratégies pour réussir l’internalisation
Le baromètre 2024 pointe de nouveau, cette année, que les freins à la digitalisation des formations sont à 54% de nature RH : manque de temps (20%), manque de compétences (17%), manque d’effectifs (11%), difficulté à recruter des personnes compétentes (4%).

Au manque de temps, il n’y a pas de recette miracle puisque les journées ne peuvent pas être rallongées. Il faut donc soit répartir les missions autrement pour laisser de la place à la réingénierie de dispositifs, la création de nouvelles formations digitales et la production de contenus, soit agrandir les équipes et élargir le périmètre des contributeurs digital learning aux experts métiers internes pour démultiplier et encore une fois accélérer.

Le problème : le manque d’effectifs et la difficulté à recruter des personnes compétentes représentent un tiers de l’équation. A cela, l’ISTF propose une solution concrète : l’alternance. Nous formons des Concepteurs Formateurs Digital Learning qui, pendant 12 mois, en contrat d’apprentissage ou de de professionnalisation, contribuent aux projets de formation de manière ultra polyvalente : conception de parcours blended, création de contenus asynchrones et synchrones, pour le distanciel et le présentiel, mais aussi animation de sessions de formation sous toutes ces modalités. L’enjeu premier était et reste : répondre au besoin croissant des organisations d’agrandir leurs équipes formation avec des personnes compétentes sur tous les aspects de la conception et de l’animation digital learning. Cette activité CFA nous permet, en plus de notre métier historique d’organisme de formation spécialiste des compétences du learning et de nos cursus phares comme Chef de projet digital learning, Designer de ressources e-learning ou encore Concepteur video learning, d’accompagner chaque année une trentaine d’entreprises et d’étudiants. La prochaine promotion démarrera en septembre.

Au-delà de la production de contenus pédagogiques numériques, un autre domaine de compétences transverse est nés des problématiques rencontrées par les équipes formation face aux feedbacks terrains comme les taux de complétions très bas pour des contenus 100% e-learning ou le manque d’engagement en parcours blended learning ou en classes virtuelles : le learning success management.

Autrement dit : l’optimisation de l’expérience Apprenant, et cela concerne tous les métiers, toutes les étapes d’un projet de formation. Le design du parcours apprenant, et la recherche de leviers d’engagement sont des sujets déjà prépondérants chez les UX/UI designers évidemment, mais plus globalement les chefs de projet, les concepteurs qui imaginent et scénarisent les dispositifs et contenus. En revanche, nous observons depuis plusieurs années que cette thématique disparaît progressivement à partir du déploiement de la formation.

Or c’est à ce moment précis que l’apprenant entre en contact direct avec son parcours et, à distance, aura besoin d’une expérience avec le moins de nœuds ou obstacles possibles. Nous formons donc les ingénieurs pédagogiques, les digital learning managers, mais aussi les chargés, assistants ou coordinateurs formation à optimiser leurs process autour de l’accompagnement logistiques des apprenants.

Le métier de « Learning Success Manager » existe déjà au sein de quelques organismes de formation et d’entreprises mettant l’expérience Apprenant au cœur de leur stratégie, et nous cherchons via nos parcours de formation à favoriser cette montée en compétences de l’ensemble des professionnels de la formation.

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